Le premier étage
Situé à 57 mètres au-dessus du sol, d'une superficie de 4 220 mètres carrés environ, il peut supporter la présence simultanée d'environ 2 500 personnes.
Une galerie circulaire fait le tour du premier étage et permet d'embrasser une vue à 360° sur Paris. Cette galerie est ponctuée de plusieurs
tables d'orientation et
longues-vues permettant d'observer les monuments parisiens. Face à l'extérieur sont inscrits en lettres d'or les noms de
soixante-douze personnalités du monde scientifique des
xviiie et
xixe siècles (Français ayant vécu entre 1789 et 1889).
Ce premier étage abrite le restaurant 58 Tour Eiffel qui s'étend sur deux niveaux. Celui-ci offre d'un côté, une très belle vue panoramique sur Paris, et de l'autre, une vue sur l'intérieur de la tour.
Le premier étage depuis la base
On peut également voir certains vestiges liés à l'histoire de la tour Eiffel, notamment un tronçon de l'
escalier en colimaçon qui, à l'origine du monument, montait jusqu'au sommet. Cet escalier a été démonté en 1986, lors des très importants travaux de rénovation de la tour. Il a été ensuite découpé en 22 tronçons dont 21 ont été vendus aux enchères, et achetés pour la plupart par des collectionneurs américains.
Enfin, un observatoire des mouvements du sommet permet de retracer les oscillations de la tour sous l'effet du vent et de la dilatation thermique. Gustave Eiffel avait exigé qu'elle puisse supporter une amplitude de
70 centimètres, ce qui ne fut jamais le cas puisque dans les faits, lors de la canicule de
1976, l'amplitude de l'oscillation a été de
18 cm et de
13 cm lors de la
tempête de fin décembre 1999 (vent de
240 km/h). Pierre Affaticati et Simon Pierrat ont d'ailleurs su remédier à ce problème d'amplitude en 1982 en incorporant des matériaux composites à l'armature connexe. Une des particularités de la tour est qu'elle « fuit le Soleil ». En effet la chaleur étant plus importante du côté ensoleillé, le fer se dilate de ce coté et le sommet s'oriente légèrement à l'opposé.
Le deuxième étage
Situé à 115 mètres au-dessus du sol, d'une superficie de 1 650 mètres carrés environ, il peut supporter la présence simultanée d'environ 1 600 personnes.
C'est de cet étage que la vue est la meilleure, l'altitude étant optimale par rapport aux bâtiments en contrebas (au troisième étage, ils sont moins visibles) et à la perspective générale (nécessairement plus limitée au premier étage).
À travers le plancher, des hublots vitrés ont été installés afin de permettre une vue plongeante sur le sol en contrebas. Des grillages métalliques de protection sont présent afin d'empêcher toute tentative de saut dans le vide, qu'il s'agisse d'un suicide ou d'un exploit sportif.
Le restaurant
Le Jules Verne est un restaurant gastronomique d'une capacité de 95 couverts, récompensé d'une étoile par le
guide Michelin, d'un 16/20 et trois toques au
guide Gault et Millau. Le restaurant a été repris en main par le groupe d'Alain Ducasse et a rouvert ses portes fin décembre 2007 après 120 jours de travaux, coordonnés par
Patrick Jouin. Un ascenseur « privé » (il sert aussi au personnel d'entretien de la tour), situé dans le pilier sud, mène directement à une plate-forme d'environ
500 m2, à exactement
123 mètres de hauteur.
Le troisième étage
Situé à 276,13 mètres au-dessus du sol, d'une superficie de 350 mètres carrés, il peut supporter la présence simultanée d'environ 400 personnes.
L'accès se fait obligatoirement par un ascenseur (l'escalier est interdit au public à partir du deuxième étage) et donne sur un espace fermé ponctué de tables d'orientation. En montant quelques marches, le visiteur arrive ensuite sur une plate-forme extérieure, parfois dénommée « quatrième étage » culminant à près de 279 m.
On peut apercevoir à cet étage une reconstitution du type «
musée de cire » montrant Gustave Eiffel recevant
Thomas Edison, qui renforce l'idée selon laquelle Gustave Eiffel aurait utilisé l'endroit comme bureau. La réalité historique est différente : l'endroit a d'abord été occupé par le laboratoire météorologique, puis dans les années 1910 par
Gustave Ferrié pour ses expérimentations de
TSF.
Tout en haut de la tour, un mât de télédiffusion a été installé en 1957, puis complété en 1959 pour couvrir environ 10 millions de foyers en
programmes hertziens. Le 17 janvier 2005, le dispositif a été complété par le premier émetteur
TNT français, portant à 116 le nombre d'antennes de télédiffusion et radiodiffusion de l'ensemble.